Conditions de la fin du monde

Les conditions pour que la fin du monde advienne sont réunies

Ce 23 décembre 2012, jour du premier  report de la fin du monde

Nous savions depuis quelques années que le réel catastrophique menaçait de faire irruption sur la terre et/ou sur l’humanité, du réchauffement climatique au nucléaire, exemples parmi tant d’autres vraisemblables, mais que peu prenaient en compte pour le prévenir réellement. Car nous pensions au fond que cela n’était pas vraiment possible comme la mort de chacun qu’on sait inéluctable mais que notre inconscient forclôt.

Le réel ne suffit pas quand il n’est pas imaginable, ni symbolisable

Certes, dans le passé, les hantises de fin du monde ont existé mais elles reposaient uniquement sur des croyances mythiques qui devaient advenir. C’est pourquoi elles n’ont pas eu lieu. Le mythe  seul ne suffit pas à passer au réel.

Cette fois, se superposant aux prévisions scientifiques, le mythe Maya compris comme celui de la fin du monde a ajouté de façon apparemment indépendante son poids de symbolique. Il est intervenu dans son interprétation actuelle comme le premier mythe fondateur de notre 21ème siècle. Peu l’ont, là aussi, pris au sérieux. Mais il a été relayé universellement et a fait l’objet d’une mobilisation extrême, faisant l’objet de toutes les élaborations imaginaires : associations d’idées et conversations de bistrot, plaisanteries, productions d’humoristes, de journalistes, de scientifiques, de futurologues, de mystiques,…

Du coup, le symbolique complétant le réel a pu s’enrichir de l’imaginaire tant sur le plan général que groupal et individuel.

Le trio R S I étant constitué désormais, nos inconscients collectifs et personnels ont intégré une fois pour toutes la perspective que cette fin du monde soit possible.

C’est pourquoi elle adviendra, tôt ou tard.

Jean-pierre klein
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